La comédienne Sylvie Dorliat, avec sa voix de velours, nous fait voyager. En nous contant les aventures d’un certain Hervé Joncour à la fin du 19 ème siècle vers le Japon. Sylvie Dorliat réussit à nous hypnotiser durant une heure et quart.
Dans une mise en scène minimaliste et sobre signée William Mesguish, la comédienne nous narre avec douceur, une histoire d’amour. Une passion amoureuse particulière, avec pour décor le Japon de la fin du 19 ème siècle.
Soie, une véritable invitation au voyage
Il s’agit d’un voyage japonisant tout en légèreté, subtilité et délicatesse. Convaincante, Sylvie Dorliat, seule en scène, arrive à interpréter un magnifique conte avec une grande sobriété. Le titre du spectacle, « Soie » reflète à merveille l’athmosphère du conte. L’histoire relate le périple d’un homme, Hervé Joncour. L’homme part dans un Japon dangereux à la fin du 19 ème siècle, afin de faire commerce de vers à soie. Au cours de ses différents voyages, il tombe passionément amoureux d’une inconnue. Sa vie va en être bousculée. La comédienne, avec une voix de velours, nous invite dans ce voyage pudique. Un périple, où viennent se croiser trois beaux portraits de femme.
Un seul en scène pour un moment de douceur et de poësie
Ce seul en scène est une prouesse finement relevée par Sylvie Dorliat puisqu’il s’agit de l’adaptation d’un roman. Soie, un livre d’Alessandro Barrico, traduit en français par Françoise Brun.
Un texte superbement bien écrit et, à priori, difficilement transposable à la scène tant son style est littéraire. Néanmoins, tout le talent de conteuse de Sylvie Dorliat arrive à nous embarquer dans cette belle aventure exotique et passionelle.
Le seul en scène « Soie » est à l’affiche du théâtre du Lucernaire jusqu’au 28 novembre. Il tombe à point nommé pour nous réchauffer et nous dorlotter alors que le froid pointe le bout de son nez.