Plus que jamais, la révolution des transports est en action. À Paris, ainsi que dans de nombreuses grandes villes de France… la voiture devient comme indésirable. Les transports en communs se développent, mais des alternatives également. Ces derniers mois ont vu fleurir des vélos en libre-service dans la capitale et la proche banlieue. Différents acteurs (entreprises privées) se sont engouffrés sur ce nouveau marché. Les défunts Gobeebike, OFO, oBike ou encore Mobile. Si le premier aura rapidement mis fin à ses activités dans l’hexagone (des vélos pas assez robustes et un vandalisme persistant), les trois autres entités se maintiennent et continuent de se développer… d’autant et profitant du fiasco retentissant des nouveaux Velib’. Le mieux étant encore d’investir dans son propre vélo, et mieux vers un vélo accélérateur de vitesse, de facilité, de maîtrise de l’effort avec un vélo à assistance électrique (V.A.E). Pourquoi, comment ? On vous explique tout.
Pourquoi le vélo à assistance électrique ?
Avant tout, ôtons une idée ou un doute. Utiliser un vélo à assistance électrique… n’empêchera pas de pédaler. Il sera même nécessaire de conserver une cadence régulière. Par contre, la vitesse s’en trouvera accélérée, les montées seront moins fastidieuses, le parcours en sera plus serein, moins fatiguant. La vigilance restera tout de même de mise, même si les pistes cyclables se développent de plus en plus dans les zones urbaines. Disons qu’il sera plus aisé d’effectuer un long parcours avec un vélo à assistance électrique qu’une simple bicyclette. Surtout, le V.A.E s’impose en véritable alternative aux transports en commun, à la voiture ou tout simplement à la marche.
Un engouement croissant vers ce mode de transport. D’autant que les acheteurs et utilisateurs d’un vélo à assistance électrique peuvent bénéficier d’une prime financière octroyée par le Gouvernement, en complément des aides versées par les collectivités (mairies, Départements, Territoires etc…), cela dans la limite de 200 euros (les deux aides comprises). Certains employeurs, versent une prime aux employés se rendant sur leur lieu de travail avec un vélo à assistance électrique, une aide qui elle, peut se cumuler avec celles versées par l’état et collectivités.
Toutefois, avant d’acheter un vélo à assistance électrique… encore est-il nécessaire d’effectuer le bon choix. Faire des essais lors de salons et fêtes consacrés au vélo, en magasins, ou plus simplement d’en louer un le temps de se faire une idée, consulter des forums spécialisés… L’investissement étant tout de même plus coûteux que l’achat d’un vélo classique. Les prix dépassant largement les 1500 euros pour un V.A.E fiable et fonctionnel.
Il est également possible et utile de consulter via internet, des sites dédiés à ce sujet délivrant des conseils et avis avisés. Le guide du vélo électrique via le site Bikester est particulièrement complet et intéressant. Deux sortes de vélos à assistance électrique se différencient :
Le vélo à assistance électrique – V.A.E.
Le plus simple, le plus connu et le plus utilisé à ce jour. Un vélo étant équipé d’un petit moteur qui ne viendra à fonctionner lorsque l’usager est amené à pédaler. Le moteur pourra ainsi délivrer une puissance maximale de 250 Watts, et la vitesse ne pourra pas dépasser les 25 km/h (ce qui est déjà un réel plus). Tout le monde peut utiliser ce type de vélo. Pas besoin d’un permis, d’autorisation et d’immatriculation, assurance spécifique. À savoir, la vitesse moyenne en ville d’un vélo à assistance électrique est de 19 km/h VS 15 km/pour un vélo classique.
Les speedbikes – vélos électriques rapides
Vous l’aurez compris, avec ce dernier modèle, l’accent est mis sur la vitesse (speed). Un vélo à réserver à ceux n’ayant pas peur d’arpenter les routes (les pistes cyclables lui sont interdites). Mais, l’encadrement (utilisation) est plus rigoureux. Il est par exemple, interdit d’utiliser un speedbike pour les mineurs de moins de 16 ans. L’utilisateur se doit de détenir un permis AM (cyclomoteur) ou B (voiture). Puisque ce vélo électrique rapide est assimilé à un cyclomoteur et non plus à un simple vélo, dès lors que la vitesse peut largement dépasser les 25 km/h. L’immatriculation est obligatoire et l’assurance également.
Vélo à assistance électrique, pour quel usage ?
Ainsi, ces deux premiers facteurs seront les plus essentiels. Déterminer l’usage du vélo à assistance électrique ? Le coût avec et surtout être apte à conduire, à manier un vélo électrique dit rapide, ou un simple vélo à assistance électrique.
D’autres éléments interviendront dans ce choix, tels que le poids du vélo (un vélo à assistance électrique sera toujours plus lourd qu’une bicyclette).
La batterie, qui viendra à déterminer l’autonomie (oui, un vélo électrique se recharge) et la puissance. Autonomie et puissance, deux indicateurs différents mais déterminants selon vos objectifs.
Le prix, comme je l’indiquais précédemment les prix dépassent généralement les 1500 euros, l’investissement financier représente un coût et même si des primes à l’acquisition d’un vélo à assistance électrique peuvent être perçues… elles ne couvriront pas l’intégralité de l’achat. Il existe des modèles à moins de 1000 euros. Encore une fois, tout dépendra de l’usage que vous comptez faire de votre future acquisition. Pour un usage modéré et une utilisation restreinte, un V.A.E d’entrée de gamme pourra faire l’affaire. Plus, on ira vers une utilisation quotidienne et intensive, mieux vaudra aller vers des appareils performants. Il conviendra de vérifier les garanties, les offres incluses dans le SAV (fabricant et vendeur). Internet ouvre la porte à une multitude de sites, parfois basés à l’étranger.Il est donc vivement conseillé, de vérifier que le vélo portera la norme européenne – certification EN15194, gage de fiabilité qu’il respecte la conformité aux standards européens.
Alors, si vous êtes prêt à franchir l’étape et à adopter un moyen de transport alternatif, écologique, pratique… le vélo à assistance électrique à toutes les chances de répondre à ces attentes.