Sujet au coeur de l’actualité et qui nous concerne tous ? Le gaspillage alimentaire.
La Région Île de France nous alerte et nous incite à partager nos expériences, tout en solutionnant ensemble cette problématique imputable à notre société de surconsommation.
Un tiers de la nourriture gaspillée à l’échelle de la planète.
Paradoxe étonnant, non ? Sachant que la famine règne dans certains pays. Qu’en France des gens ne mangent pas à leur faim et sont obligés de faire appel aux restaurants du coeur ou d’autres organismes.
Nous déplorons une dégradation constante de l’environnement, par la déforestation en raison d’une agriculture toujours plus intensive. L’amenuisement des ressources naturelles et la disparition progressive des espèces marines. Ne parlons pas des élevages intensifs, d’une industrie de la viande qui en devient douteuse concernant la question des élevages jusqu’à la finalité dans nos assiettes.
En cette période, où le pouvoir d’achat s’amenuise, posons-nous les bonnes questions! L’offre et la demande ne suivent plus. Une envolée des prix sur les étals des marchés concernant les produits frais. Ou encore, vouloir manger des produits de saison, hors saison…
Quelques exemples de cette boulimie de consommer plus, trop, beaucoup trop ?
Nos poubelles débordent. Ainsi, ne serait-il temps de prendre conscience du problème ? De y apporter des réponses concrètes ?
A travers différentes courtes vidéos, la région Île de France nous expose les premières solutions à adopter.
Témoignages recueillis auprès d’Edouard, Noelle, Ben et Sandrine…
Si, le témoignage d’Edouard au premier abord pourrait nous faire sourire, il devient très vite réaliste, édifiant. De simples conseils qui font que nous pouvons tous lutter contre le gaspillage alimentaire.
Il va de soit d’acheter que, ce que nous avons besoin. Certes, le supermarché l’ami des familles pour les courses, est également un ennemi. Compliqué de résister à l’appel des promotions, des têtes de gondoles. Pourtant, ne suffit-il pas d’établir une simple liste avant de s’y rendre ? En y recensant les besoins pour les prochains jours ? De planifier nos repas, tout en réfléchissant à des menus. Un bienfait servant à lutter contre ce gaspillage, mais également à structurer un équilibre alimentaire ?
L’évolution des moeurs fait que les repas sont déstructurés. Préparés à la va vite et vers une mal bouffe, se payant sur le prix de la santé tout comme sur le porte-monnaie.
Faire attention aux dates de péremption est si simple. Faire le tour de nos placards et mettre devant les produits arrivant à terme ?
L’éducation des enfants, ceux qui feront notre monde demain, IMPLIQUE qu’ils se doivent d’être sensibilisés. Les cantines qui deviennent des selfs n’aidant pas à faire les bons choix.
Je prends un peu de ceci, de cela, de tout… Pour finalement manger trop sucré et salé. Les fruits et légumes sont oubliés et les fonds des assiettes finissent à la poubelle.
Imaginons quelques secondes, juste à l’échelle de notre pays ce que représentent les restes de nos assiettes à la cantine, au self, au restaurant ?
Cette nourriture terminant injustement dans les containers. Un gâchis !
Me concernant ?
- Je préfère effectuer mes courses au jour le jour. j’habite en ville, j’ai des petits commerces ou supérettes à proximité. Ainsi j’achète ce dont j’ai besoin.
- Je n’hésite pas à congeler viande, poissons.
- Je vérifie aussi bien dans le réfrigérateur que dans mes placards les dates de péremption. Si, je constate une date approchant de la DL fatidique, je les consomme rapidement.
Il s’agit certes d’une organisation. Mais calculons ce que nous coûte ce gaspillage ? Pensons que nous jetons des aliments, mais ces mêmes « déchets » sont comme si nous balancions des €uros dans nos poubelles. Indirectement, nous remplissons nos poubelles de billets et de pièces… Après, ne nous étonnons pas d’une austérité financière et d’un environnement en déclin…
Afin d’éviter le gaspillage, j’essaie de faire d autres plats avec les »restes ». Hachis Parmentier , pain perdu, salades de fruits, compotes… Tout. Est possible et cela plait.
J’essaye depuis que je suis à la maison de limiter la casse. Je me suis rendue compte de la perte financière et du gâchis. J’achète en plus petite quantité, je ne prends que ce dont j’ai besoin pour la famille, je congèle plus souvent et je fais gaffe aux dates…de plus, j’utilise les produits du jardin quand c’est possible. De toute façon, les temps se prêtent à un changement de vie au quotidien alors autant prendre de bonnes habitudes et d’anticiper !
pour être tout a fait honnête il m’arrive de gaspiller, je n’aime pas ça, mais je crois que c’est un phénomène lié au fait d’habiter en ville, je suis limitrophe de Paris, j’achète, je fais mes courses, mais il arrive qu’il y’ait un restaurant imprévu et je ne regarde pas systématiquement la date pour envoyer au congel…Je ne suis pourtant pas riche ^^ c’est une vieille habitude à laquelle j’essaye de remédier…en vain….
Ici je ne jette rien je fais en sorte de congeler au maximum ; je n ‘hésite pas a utiliser des yaourts ayant passé la date pour faire des gâteaux .
le peu de restes je donne a mes sharpei (chiens)
Les chanceux ! (je parle des Sharpeï) ;-)
Ils ont la belle vie !
J’ai horreur du gaspillage et je fais en sorte de ne pas jeter à la maison.
En général, je garde les restes pour le lendemain où je congèle si vraiment j’ai trop prévu.
Je préfère donner à mes chiens que de jeter à la poubelle mais je vois ce que certains jettent..ça m’écoeure. Je me dis que certains n’ont rien et crèvent de faim et d’autres ont trop.
Je me demande quand même si ce gaspillage n’est pas un truc de gens aisés ! Parce que moi j’ai peu de revenus, donc j’achète le minimum et surtout, je contrôle bien les dates et je ne jette jamais rien (sauf exception) car ça me fait mal au coeur pour moi, mais aussi pour ceux qui ne mangent pas à leur faim