Des news de Harry, petit devenu grand !

Juste comme ca, pour le plaisir. Comme, il y avait longtemps que vous ne l’aviez pas vu sur le blog. Le petit Harry, que certains ont connu, alors qu’il n’avait même pas quatre mois. Le temps passe, il aura deux ans le 15 septembre. Il est devenu beaucoup plus sage, bien que turbulent à ses heures. Gourmand, bien plus que Volney au même âge. Jusqu’à se servir dans un paquet de gâteaux déposé sur une table et sous les yeux de tous. Il ne recule devant rien, prêt à sauter à la gorge de rottweiller ! Un sacré Cavalier King Charles ;-)

Le voici, pris en photos au cours de ces dernières semaines

L’été dernier

Et quelques mois en arrière, à 3 mois

Je commence à être quelque peu nostalgique de la furie des débuts.. En attendant la suite, je vous souhaite un bel été ;-)

EDIT : Harry,  nous a quittés ce lundi 28 octobre 2024 au matin.

Après, douze années à mes côtés, d’un bonheur sans nom, et d’une fidélité absolue, Harry s’est éteint au matin de ce 28 octobre 2024, tout comme Volney, aux urgences de l’Ecole Vétérainaire de Maisons-Alfort.

Depuis l’été, sa santé déclinait. Cela a commencé par un petit AVC dans la nuit du 11  juillet 2024. ll s’en était remis assez bien, sans séquelles. Mais la cause de cet AVC émanant des problèmes cardiaques. Une maladie (l’endocardiose mitrale), hélas, courante chez les Cavaliers King Charles.

Bien que Harry était suivi régulièrement, tant par les vétérinaires en ville, que par la cardiologue de renom en médecine vétérinaire, le Professeur Valérie Cheteboul. Il suivait à la lettre un traitement approprié… la maladie s’est déportée vers les poumons en engendants des oedèmes pulmonaires.

Dès lors, depuis cet incident, ces odèmes se sont multipliés, jusqu’à cette nuit du 27 au 28 octobre, où au moment d’aller dormir, il ne pouvait plus maintenir la position allongée, et restait assis à chercher l’air, la respiration. J’ai bien essayé le traitement d’urgence, consistant à lui administrer un cachet de LIBEO (diurétique). Soulagé une petite demie-heure, mais rien à faire ensuite.

Les vétérinaires m’avaient déjà annoncés fin septembre, qu’il fallait compter sur une espérance de vie allant de quelques jours à semaines. Les traitements n’agissaient pas ou plus, tout en étant aux doses maximums possibles.

Je n’y croyais pas, tant Harry avait toujours déjoué les pronostiques, et malgré le grade 5/6 pour son coeur.

Au revoir Harry…

Hélas, le vétérinaire avait raison. Je l’ai compris. Je suis resté près de lui toute cette nuit. Lui parlant, le caressant, le sortant déhors un peu, là il allait bien. Puis au matin, nous sommes allés à l’Ecole Vétérinaire, sachant que l’option de l’endormir doucement, mais surement pour un long voyage allait se présenter.

Il a été conduit aux urgences, j’étais avec mon père. On a dû attendre, deux heures, voire plus avant un diagnostique. Proposition d’injecter un diurétique, qui n’auraut au mieux, fait que de reculer l’échéance dans des conditions encore plus difficiles. Son vétérinaire traitant me téléphona et me fit comprendre, qu’il fallait arrêter. Le laisser partir.

Décision fut prise, qu’il soit accompagné vers une fin sereine. Il en aura décidé autrement avant même la pose de la perfusion, de l’anesthésiant. Son coeur s’étant arrêté de battre.

Au revoir Harry, je t’aime tant et tant à jamais. Un grand vide que tu laisses, tout en caressant l’espoir que tu sois là, près de moi quelques part et qu’un jour, ce jour venu, nous nous retrouvions… tous.