Qu’il est loin ce temps là…
Ces premières fois :
Des grands moments dans une vie… Pour preuve des années plus tard, je m’en souviens comme si cela datait d’hier.
Mais quelles premières fois ?
De suite, je te vois venir…
- Ma première rentrée à l’école primaire ?
Arf, je m’en souviens, j’avais un beau cartable avec Maya l’Abeille, ma mère m’avait accompagné. Je pleurais mes larmes de crocodile, puis l’institutrice m’attrapa au vol, et me mis dans les rangs…
- Ma première cigarette ?
En fait, je ne sais plus. Mais, j’étais anti tabac, jusqu’au jour… Pour vaincre un gros stress, j’ai fumé une clope, depuis je n’ai pas arrêté. Mais j’essaie en vain, peut-être que la prochaine enième hausse du tabac en juillet m’y contraindra ?
- Mon premier chien ?
Non, ce n’était pas Volney… Mais Saya, un petit caniche nain, j’avais 6 ans. En fait, ma mère voulait un chien. J’étais jaloux comme un pou ! Le précédent, mes parents l’avait donné à mon arrière grand-mère. La jalousie faisant que je mangeais dans… sa gamelle (oui, j’ai honte de moi). Donc Saya, bien entendu, j’en voulais pas. Et un jour mon père, furax l’a pris dans ses bras et dit : Je le redonne à son éleveur. Puis, il parti avec… J’ai pleuré ! Il est revenu un peu plus tard, avec le chien. Ce fut 14 ans de bonheur. Elle partie en Août 1995. J’ai pleuré (encore et toujours, je sais), j’avais 19 ans…
- Ma première (et dernière) cuite ?
Jamais été très porté sur l’alcool… Je jure ! Mais, un soir, décidé à gâcher une soirée (qui se déroulait chez moi), j’avais 23 ans. J’ai bu seul une 1/2 bouteille de vodka + j’avais pris un lexomil. La totale quoi, j’ai terminé la soirée dans mon lit (malade). Les autres se sont amusés. Le lendemain, je suis allé à la piscine. Depuis, plus bu une goutte d’alcool.
- Mon premier job ?
En BTS, j’ai effectué des stages… Le premier chez Air France. Ma mère était fière que je porte l’uniforme. Moi j’étais fier d’être regardé. Mais, heureusement que j’étais en stage. Cela s’est bien passé. Pour preuve après mon BTS, j’étais salarie quelques années pour cette compagnie. Puis, j’ai voulu un poste moins éloigné de mon domicile, je suis entré dans une filiale de Veolia. Promotion rapide mais chute toute aussi rapide. La maladie m’aura fait freine net dans mes ambitions.
- Mon premier IRM ?
Oui je sais, c’est pas génial comme première fois. Mais, j’avais une telle phobie de ce truc. Je panique, la manipulateur me demande, quel est le problème ? Je lui répond, j’ai peur de m’évanouir… Réponse, que je ne me fasse pas de souçi, je suis en lieu sur (hôpital), j’aurais aussitôt¨tout les médecins et internes qui viendraient à mon secours et hop, je suis expédié dans le tube (l’irm). Ensuite, la chef de clinique du service où j’étais hospitalisé, m’accompagnait avec ses internes, pour passer l’examen. Elle restait à mes côtés alors que j’étais dans la « machine ». Respects vers cette chef de clinique. Je lui dois en partie la vie aujourd’hui !
- Ma première contravention ?
Non, pas avec la voiture. De toute façon, je n’ai pas le permis. Mais, avec la RATP. J’avais pourtant mon ticket et je l’avais composté dans le bus. Oui, mais… Besoin de mâcher un « truc ». Alors, j’ai mâché le ticket. Et les contrôleurs arrivèrent quelques minutes plus tard. Alors, va expliquer, que tu viens d’avaler ton ticket ?
- La première fois que je suis monté dans un panier à salade (camion de police) ?
Ah ah, qu’est que j’ai bien pu faire ? Bhin rien de mal. En fait, y avait grève de la RATP et j’allais au collège. Moi et d’autres collégiens attendions le bus (en vain). Et les policiers passèrent par là, demandant d’abord si des gens allaient à la gare ? (personne). Alors, ils proposèrent de nous déposer au collège. Trop génial, non ?
- Ma première agression ?
Oui, j’ai été la victime, pas l’agresseur. C’était à Amsterdam… Un gros type baraqué s’approche de moi (on était dans le quartier rouge, pour faire des photos). Il me dit « cocaïne cocaïne ? » en me tapotant sur la veste avec sa main. Je le contourne, il revient à la charge. Je lui répond : non. Ok, il cesse. Sauf, que quelques minutes plus tard, je constate… Qu’il a ouvert ma poche de veste et pris les billets à l’intérieur. Depuis, je n’ai plus de cash sur moi. Merci VISA !
- Ma première consultation avec un voyant ?
Je l’ai trouvé dans les pages jaunes. J’avais 25 ans. Un « problème » amoureux. Oui, je suis un peu neuneu depuis mon jeune âge. Je lui expose les faits, je lui raconte ma vie. Il note mon n° de carte bancaire. Je suis débité, il peut commencer sa « consultation ». Et… me dit que je dois oublier cette histoire. La consultation sera facturée 500 de nos bons et regrettés francs…Cher payé, sacré « voyant » !
- Mon premier et vrai amour ? (oui, tu l’attendais, je sais).
A 20 ans, notre histoire dura 2 ans. J’étais fou amoureux. Et j’ai voulu mourir le jour où cela s’est terminé. Faiblesse, tu me perdras… Aujourd’hui, je suis solide comme un roc. Les expériences de la vie, bâtissent l’homme. Bien que…
Ainsi, je referme cette parenthèse sur les premières fois. Probablement que d’autres me reviendront. Car, y’en a tant des premières fois et dernières fois également.
Et toi, une première fois à me raconter ?
(Billet d’humeur publié initialement sur romainparis.eklablog )